La porte qui claque

Regardant tout autour de lui, un homme s’avance. Il est de taille normal, assez trapu et dans la force de l’âge.
Coup d’œil à gauche, coup d’œil à droite, l’homme s’approche du bâtiment.  En grognant il s’approche de la porte et donne un grand coup avec sa patte.

OHLA ! Y A DU MONDE ?

L'aveugle, qui errait dans les couloirs du château, en quête d'inspiration, faisant une pause dans 'écrit de l'histoire de la main, entendit un soudain vacarme à la porte d'entrée, suivit d'éclats de voix, par forcement sur un ton aimable. Ah les brigands ... Il hâta le pas en direction de la porte, se promettant de parler de ce problème d’amabilité à eve ... Le poète, courant presque, traversa le château, créant une symphonie de pas et d'échos. C'est essoufflé qu'il parvint jusqu'a la porte principale. Il trouva là Doudou hurlait sur un homme, grondant, et l'aveugle pouvez le devinez, l'apparence assez brutale. Il resserra le bandeau qui lui couvrait les yeux, vant de prendre la parole, de sa voix de ménestrel, douce et sans violence, pourtant franche et posée.

"Qu'est ce qui se passe ici ? .... Doudou, sans vouloir te vexé , est ce que t'est obligé de hurler, comme ça ? Et vous, z'etes qui ? Qu'est ce que vous fichez ici ? espérez pas mendier, y'a rien à donner .... et si c'est pour brailler, y'a un champ à trois lieux, allez vous défoulez là bas ..."

Le ménestrel esquissa un sourire. Lui d'habitude si calme, il se surpris lui même à parler ainsi .... la compagnie de ces gentilshommes de fortunes semblait le changer.

Des éclats de voix attirent Elvi vers l'entrée. Fouet au poing, elle avise les Mains qui se jaugent.

"Doudou, Vangelis !" Elle se demande l'attitude à adopter. Brièvement, car elle est toute trouvée: "tout va bien ?" sourire narquois à l'appui, elle tâte nerveusement son 'arme'.

Puis, notre blonde nationale se tourne vers l'arrivant. Là, le regard devient tendre, c'est un nouveau.
Elle le reconnait sans difficulté aucune.

"Bienvenue à toi !" Ouvrant la porte, Elvi laisse le petit groupe se décider à entrer.

"Vous comptez stationner là ?"

"Stationner ? Non, ça ira merci "

Le poète esquissa un sourire, avant de passer la porte, qu'eve tenait toujours

"Merci ..;"

Il lui sourit avant de se rediriger vers sa salle cachée, continuer la rédaction de l'histoire de la main.